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LA CGT DRANCY - Page 85

  • JURIDIQUE

    Le Maire de Drancy Jean Christphe LAGARDE a refusé la demande de protection fonctionnelle à 4 agents fonctionnaires. Alors qu'il l'autorise systématiquement pours les policiers municipaux.

    Les agents avaient été insulté dans deux réunions, le conseil municial pour l'agent Henri Tamar élu du personnel au Comité d'hygiène et de sécurité, et une autre ou les 4 agents se sont fait traités de "nuisibles à Drancy" par la directrice des ressources humaines.

    L'employeur se doit de proteger et porter plainte pour tous fonctionnaires attaqués.

    5 recours ont été déposé au tribunal administratif pour que le Maire acte l'article 11 de la loi 83-634.

    La CGT Drancy est solidaire des fonctionnaires.

     

  • Bosch - Drancy (Seine-Saint-Denis) : des félicitations, mais pas de prime.


    Bosch-outillage, trust mondial qui fabrique des perceuses, ponceuses, etc. a deux sites en France.
    À Saint-Ouen, il y a une centaine de personnes, commerciaux et administratifs, et à Drancy, une quarantaine de salariés de l'atelier SAV et du centre d'appel clients.
    Bosch-outillage fait partie de la branche « biens de consommations » de la firme, avec l'électroménager et le chauffage. Cette branche, d'après les chiffres de la direction générale du groupe, est celle qui progresse le mieux et dont le taux de profitabilité est le meilleur. Depuis plus d'un an, on n'arrête pas de nous remercier, de nous féliciter pour les progrès accomplis et les résultats obtenus... par notre travail qui est de plus en plus stressant.

    Seulement, fin juin, la direction a annoncé qu'il y aurait zéro euro pour la prime d'intéressement. À Drancy, les salariés ont pris l'initiative d'une pétition, qui a été signée par tous (cadres exceptés) et qui demandait la tenue d'une réunion d'explication où tout le monde serait présent.

    Cette réunion eut lieu le 28 juin, elle s'est transformé en un débrayage d'une heure, qui se reproduisit le lendemain. Une prime de 500 euros pour tous a été demandée. En revanche, la réunion prévue par la direction, le 2 juillet, sur le temps de repas, a été boycottée, à la consternation des chefs.

    Les travailleurs d'ELM-Leblanc qui sont rattachés à Bosch, et qui se trouvent sur le même site, viennent de toucher, eux, environ 700 euros de prime d'intéressement, alors pourquoi pas ceux de Bosch ?

  • Liberté de dire...

    Forte hausse des discriminations syndicales en Seine-Saint-Denis

    Répression . Un rassemblement est organisé, aujourd’hui, par la CGT devant le tribunal de Bobigny pour dénoncer la multiplication des procédures judiciaires engagées contre des syndiqués.

     « Il y a aujourd’hui une tentative du patronat d’instrumentaliser la justice pour taper sur les syndicats », dénonce Ali Bettahar, l’un des responsables de l’union locale CGT de Sevran-Tremblay. Lui et son épouse Nouara, déléguée CGT du magasin Atac de Villepinte, sont convoqués aujourd’hui au tribunal de grande instance de Bobigny pour diffamation. Ils sont accusés d’avoir diffusé un tract soupçonnant le directeur de l’époque de harcèlement sexuel (lire encadré).

    « Les employeurs refusent de respecter les libertés syndicales. Et ce qui est nouveau, c’est qu’ils utilisent la justice contre des militants », a dénoncé Alain Guinot, secrétaire confédéral de la CGT lors d’une conférence de presse organisée lundi à Roissy. « Nous sommes inquiets de la criminalisation de l’action syndicale sur le département, confie Thierry Dumez, responsable de la CGT en Seine-Saint-Denis. Ce sont des pratiques archaïques que nous refusons de banaliser. Il faut imposer le progrès social face à cette logique ultralibérale et répressive. »

    L’exemple type de cette judiciarisation de la répression syndicale, c’est Manuel Goncalvez, agent de maîtrise chez Servair, la filiale de restauration d’Air France (lire l’Humanité du 6 juin). Accusé d’avoir falsifié une pétition le soutenant, signée par 300 personnes dont 10 se sont rétractées, ce militant CGT a été convoqué le 7 juin par un juge d’instruction après la plainte de la direction pour « faux et usage de faux ». « Je suis sûr de moi, je n’ai jamais triché. Des signataires sont revenus sur leur signature à cause des pressions de la direction », se défend-t-il. Quoi qu’il en soit, le juge a produit une ordonnance de placement sous contrôle judiciaire pour « faux et usage de faux ». Il n’a pas le droit de sortir du territoire et d’entrer en relation avec l’un des signataires de la pétition, sous peine de deux ans de prison et de 600 000 euros d’amende. Interdiction absolue également de parler avec un témoin, au risque d’être placé en détention provisoire.

    Autre exemple dénoncé par la CGT, celui d’Henri Tamar. Employé communal à Drancy et responsable syndical, il a été condamné à payer 1 000 euros d’amende, 4 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais de justice pour diffamation envers son employeur, le maire centriste Jean-Christophe Lagarde. Il avait distribué, en 2005, un tract dénonçant la précarisation des employés de la mairie. « Il y a eu des changements importants à Drancy depuis l’arrivée de M. Lagarde. En 2001, toutes les subventions versées aux syndicats ont été supprimées. Et depuis 2005 le dialogue social est totalement rompu », se désole-t-il.

    « Le pire dans tout ça, c’est que ce n’est pas spécifique à la Seine-Saint-Denis, conclut Alain Guinot, pour la confédération. Il faut obliger les pouvoirs publics à réagir. Aujourd’hui c’est pour un tract ou une pétition qu’on nous envoie devant les tribunaux. Demain ce sera quoi ? »

    Maël Lefeuvre

    Humanité juin 2007

  • Analyse des chiffres des comptes administratifs de la Mairie de Drancy

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