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En date du 8 février 2007, le personnel réuni en assemblée générale reste en attente d'un dialogue social constructif afin de répondre à l'injustice concernant la reconnaissance des missions des agents de la ville et interpelle le conseil municipal sur l'application de sa délibération concernant la refonte du régime indemnitaire.
Application de votre décision, du 16 décembre 2004, concernant les nouveaux ayants-droit à l'indemnité d'exercice des missions de préfecture ( IEMP).
Au vu de l'augmentation du nombre d'habitants, du budget et de la dotation globale de fonctionnement, nous vous demandons de délibérer sur :
Le paiement d'une prime équivalente, pour les agents des filières non ayants-droit du montant de l' IEMP de leur cadre d'emploi.
La revalorisation du coefficient de variation de 1 à 2 pour l'IEMP (sachant que le coefficient multiplicateur d'ajustement est compris entre de 0,8 à 3 ).
Sur une motion du conseil municipal pour appliquer immédiatement la résorption globale de l'emploi précaire dans les services municipaux.
La création d'emplois statutaires pourvus répondant au besoin de la restauration scolaire et de tous les secteurs ayant une charge de mission en augmentation.
Encore une fois, ce vendredi 9 février 2007, la CGT a été interpellée par la police municipale de Drancy. Toujours dans le respect des droits, la CGT a fait un rappel important, à ces agents, du cadre des missions d’utilité du service public de sécurité.
Le syndicat avait décidé de rencontrer, au gymnase Joliot Curie, lors du salon de l’orientation et des métiers, la jeunesse de DRANCY.
Fort de sa communication, par drapeaux banderoles CGT, 3 agents de police municipale ont demandé le retrait des affichages.
La CGT de par la liberté d’expression n’a pas souhaité retirer son identification envers la ville et la jeunesse.
La police municipale a demandé "les papiers" aux militants présents, ceux-ci ont indiqué qu’ils souhaitaient connaître la raison de cette demande et la justification en tant que police assermentée.
N’ayant pas la possibilité de reconnaître le délit " de distribuer des tracts CGT", c’est donc après 3/4 d’heure que la police municipale a quitté les lieux.
La Police Nationale, quant à elle, a eu l’amabilité d’un bonjour conviviale envers les militants CGT.
La CGT Drancy s’étonne du projet de délibération du conseil municipal de Drancy du mardi 13 février 2007 " CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L’ASSOCIATION " MEDIATION PREVENTION SECURITE ", L’O.P.H.L.M. ET LA VILLE.
Après avoir supprimé le service de médiation de la municipalité précédente, après avoir créé la police municipale, après avoir installé des caméras dans toute la ville ; c’est une association loi 1901 qui va effectuer une partie des missions de la police municipale de Drancy ?
Peut être que la CGT locale, fait déborder l’activité de la police "libérale" de M Jean Christophe LAGARDE. Toujours est-il que les militants syndicaux ne sont pas des criminels.
A Drancy, comme ailleurs, le social n’est pas un crime.
"Monsieur le Maire nous avait dit..." par la compagnie des oubliés
Greve dans les cantines des ecoles REPAS FROIDS au menu hier dans les cantines des écoles de Drancy : les agents techniques en charge de la restauration scolaire étaient en grève pour réclamer une prime, et protester contre le surcroît de travail depuis la gratuité instaurée le 8 janvier. Hier matin, devant la mairie, une petite centaine d'agents communaux s'est rassemblée sous l'oeil des caméras de télévision. " Nous réclamons notre indemnité d'exercice de mission de préfecture (IEMP), une prime de 100 euros que touchent déjà les agents techniques du Bourget. Nous appartenons à la même communauté de communes, nous voulons les mêmes droits ! " lance Henri Tamar, responsable de l'union locale CGT de Drancy. A cette grève prévue depuis le mois de décembre sont venus se greffer les mécontentements liés à la gratuité des cantines, qui ont vu arriver 900 enfants supplémentaires. " Nous demandons 18 agents de plus, un par école, pour répondre à cet afflux ", poursuit le cégétiste. Muriel et ses collègues de l'école Joliot-Curie, elles, sont venues " pour la prime ". " Nos salaires plafonnent à 1 200 euros net primes comprises ", justifient les cantinières. Selon Jean-Christophe Lagarde, député-maire UDF de Drancy, qui a relevé " 22 grévistes sur 85 agents ", cette nouvelle prime coûterait 1,5 million deuros à la ville. " Il faudrait augmenter les impôts de 5%, je peux très bien organiser un référendum pour demander aux Drancéens ce qu'ils en pensent ", ironise l'élu. Pour faire face à la saturation de certaines cantines, le réfectoire de l'école Dewerpe sera agrandi pendant les vacances de février. Et à l'école Jean-Macé où les aménagements ne pourront être réalisés avant 2008, la ville compte solliciter le conseil d'école pour modifier les horaires des cours. Marjorie Corcier Parisien 30 1 2007
Libération mardi 30 janvier 2006
Au début, les parents n'y ont pas cru. Jean-Christophe Lagarde, député-maire (UDF) de Drancy, venait d'annoncer la cantine gratuite pour tous les élèves de primaire de sa ville. C'était juste après Noël. Le lundi de la rentrée, 500 élèves supplémentaires ont déjeuné à l'école. «Et le bouche à oreille a fonctionné», raconte Henri Tamar, représentant CGT des agents territoriaux. Hier, ils étaient presque 900 de plus qu'en 2006 à déjeuner sur place. «On s'attendait à voir arriver 450 demi-pensionnaires de plus, explique le maire. On se retrouve avec le double, toute une partie de la misère sociale qui avait été ignorée jusque-là.»
Croque-au-sel. Le problème, c'est que l'infrastructure et le personnel ne semblent pas avoir suivi. Alors, hier, c'était pique-nique : tomate à la croque-au-sel, chips et sandwich pour tout le monde. Les agents techniques et le personnel des cantines de Drancy étaient en grève pour obtenir une prime de 2 200 euros annuels et dénoncer leurs conditions de travail. Mille enfants de plus et seulement trois personnes en renfort pour les servir, ont calculé les membres de la CGT ou des parents d'élèves. «Le maire avait dit que ce temps de cantine serait un temps d'éducation, pour éviter les problèmes d'obésité», se souvient Thierry Bégasse, vice-président FCPE du primaire sur la commune. Impossible avec un éducateur pour 43 élèves, constate-t-il. «Avant, il y avait un éducateur pour 32 enfants, raconte Henri Tamar. On pouvait faire de la pédagogie.» Plus le temps maintenant. Plus le temps non plus, disent-ils, de nettoyer les plateaux, «on peut seulement les essuyer, c'est moins hygiénique», continue Henri Tamar. Même le temps pour manger s'est réduit. Le réfectoire et les fours qui réchauffent les plats sont trop petits. Les CM2, souvent les derniers dans l'ordre de passage, ne peuvent aller manger qu'à 13 h 20-13 h 30, soit l'heure à laquelle ils devraient déjà être sortis. Les instituteurs les plus souples leur disent de ne pas se précipiter et de finir de déjeuner tranquilles. Ce n'est pas toujours le cas : «A force d'entendre "dépêche-toi, dépêche-toi", certains vomissent, continue Henri Tamar, ça fait donc plus de temps passé par les agents à nettoyer.» «Contrepartie». Jean-Christophe Lagarde le reconnaît : «En étant à l'avant-garde, on essuie les plâtres. On a des problèmes d'adaptation, mais qui sont en passe d'être réglés.» Des plateaux supplémentaires devraient arriver dès aujourd'hui, des travaux d'extension sont prévus, des ajustements horaires pour augmenter le temps de repas vont être mis en place. A ces difficultés est venue s'ajouter une autre polémique, après que les services sociaux de la mairie, qui aimeraient bien connaître un peu plus ces nouveaux demi-pensionnaires, «ont envoyé une lettre leur demandant devenir s'inscrire avant le 1er février avec des papiers d'identité, des bulletins de salaires et un revenu d'imposition, dénonce Thierry Bégasse de la FCPE. Pourquoi, puisque la cantine est gratuite ? Il existe d'autres moyens pour repérer les familles en difficulté.» Le maire explique qu'il a besoin de ce recensement pour «faire un bilan social» et pointer des «questions d'organisation pratique, par exemple pour prévoir le nombre de menus sans porc». «C'est la seule contrepartie que je leur demande», insiste-t-il. Mais le doute est installé, la CGT craint que ce recensement serve à «établir des critères pour faire un choix à un moment donné».
Le succès de la gratuité de la cantine à Drancy crée des problèmes d'organisation LE MONDE | 30.01.07 | 15h12 . Mis à jour le 30.01.07 | 15h12
Radis rose, croquant de concombre, ravioli de volaille à l'italienne : ce lundi 29 janvier, le menu proposé à la cantine était tentant. Mais les élèves de l'école primaire Jean-Macé, à Drancy (Seine-Saint-Denis), ont dû se contenter d'un repas froid. Dans cet établissement scolaire, l'un des plus importants de la ville, les neuf personnes chargées de la cantine et du ménage avaient répondu à l'appel à la grève de la CGT. Comme l'avaient fait, sur toute la commune, une centaine d'agents techniques et administratifs.
Le préavis de cette grève, visant à dénoncer "la détérioration des conditions de travail" des agents techniques de Drancy et à réclamer une prime mensuelle de 200 euros au titre de "l'indemnité d'exercice de mission des préfectures", avait été déposé fin décembre 2006. Soit plusieurs jours avant la décision, annoncée le 4 janvier par les maires UDF de Drancy et Le Bourget, de rendre la cantine gratuite pour tous, à partir du 8 janvier, dans les écoles primaires de ces deux communes (Le Monde du 6 janvier). La CGT n'en comptait pas moins sur la mobilisation des personnels des cantines des établissements scolaires de la ville, débordés depuis la rentrée par un afflux de 900 enfants supplémentaires. Dont 100 pour la seule école Jean-Macé, où 350 des 435 élèves inscrits mangent désormais sur place.
DÉPLACER LA BIBLIOTHÈQUE
Murs repeints de frais, tout en jaune et bleu, il est pourtant bien joli, ce réfectoire. Mais il n'est équipé que d'une seule rampe de service, et de plans de travail petits et incommodes. Et il ne suffit pas d'augmenter le personnel pour accueillir correctement cent demi-pensionnaires de plus. Ni de casser les murs comme cela sera fait dans une école voisine. Il faut déplacer la salle de bibliothèque, construire de nouveaux locaux, engager des travaux de fond. Autant dire s'armer de patience. "Sur les dix-sept réfectoires d'écoles primaires de la commune, sept ont connu des difficultés matérielles d'adaptation après l'instauration de la gratuité des repas, dénombre Jean-Christophe Lagarde, député et maire UDF de Drancy. Il a fallu changer un four ici, là un lave-vaisselle... Mais la plupart de ces problèmes sont déjà résorbés, ou en passe de l'être." Sauf à Jean-Macé, où la capacité d'accueil, reconnaît-il, "a été très largement dépassée". La solution ? En attendant les indispensables travaux (prévus pour l'été 2008), elle pourrait passer par un réaménagement des horaires. Dans les écoles de la commune, les cours commencent à 9 heures. S'ils débutaient une demi-heure plus tôt, cela laisserait deux heures de temps libre pour le déjeuner, au lieu d'une heure trente actuellement. Ainsi, les derniers élèves à être servis cesseraient-ils d'avoir vingt minutes de retard sur les cours de l'après-midi. Une mesure qui satisfait le représentant de la FCPE - principale fédération de parents d'élèves à Drancy -, mais qui poserait un autre problème : hormis la petite demi-heure passée au réfectoire, les enfants n'auraient pas d'autre lieu d'accueil, durant ces deux heures, que la cour de récréation. Catherine Vincent
TROIS SEMAINES après l'instauration par les maires UDF de Drancy et du Bourget de la cantine gratuite dans toutes lesécoles primaires, cette première hexagonale provoque toujours inquiétudes et interrogations parmi les parents d'élèves et les enseignants. Ils étaient une cinquantaine hier soir (en grande majorité de Drancy) à les exprimer lors de la réunion publique organisée par la FCPE, la FSU Snuipp et CGT. Parents et enseignants de plusieurs écoles de Drancy ont confirmé ce que ces derniers relataient, il y a une semaine. L'afflux de 900 nouveaux demi-pensionnaires provoque des perturbations : temps de repas écourté, attente allant jusqu'à une heure et demie pour les derniers servis, classes énervées l'après-midi. Une directrice s'inquiète d'accueillir dans le réfectoire plus d'enfants que la commission de sécurité ne l'y autorise, une enseignante assure que son école a perdu six heures de cours à cause des retards. Pour autant, ils ne veulent pas que cette mesure s'arrête. « On veut juste trouver des solutions pour améliorer la situation et avoir des explications », précise le président de la FCPE Drancy, Gérard Gressin, qui évoque un courrier de la ville de Drancy du 19 janvier qui remettrait en cause la gratuité pour tous. Cette lettre annonce qu'elle ne sera pas applicable à partir du 1 e r février aux familles qui ne déjeunaient pas à la cantine avant le 8 janvier et qui ne se seraient pas présentées en mairie avec leur avis d'imposition et leurs trois derniers bulletins de salaire.
DRANCY, HIER. Parmi les sujets d'inquiétude, ce courrier brandi par le président de la FCPE locale, Gérard Gressin, lors d'une réunion publique. Il remettrait en cause la gratuité des cantines pour tous. (LP/ERIC BUREAU.)
E.B.
Le Parisien , samedi 27 janvier 2007
Le personnel lui sera en grève, lundi 29 janvier 2007 pour de meilleurs conditions de travail et pour la reconnaissance de leur prime d'IEMP de 100 € mensuel.