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COMMUNICATION - Page 44

  • Faut il croire la télé ?? A Drancy, on prend du recul...

    × Communiqué CGT Ø

    Ce jour, le président Sarkozy a rencontré les cheminots de l’EIMM du Landy dans le cadre d’une opération de communication à grande échelle, qu’il souhaite d’ailleurs réitérer dans d’autres sites de la SNCF, selon ses propos !

    Au prétexte d’égalité, il maintient ses engagements sur l’allongement de la durée de cotisation à 40 ans voire plus pour les cheminots.

    Il reste inflexible sur les décotes ‘’qui ne touchent pas les cheminots ‘’ selon ses dires. L’interpellation des délégués CGT du personnel a permis de rétablir la réalité par des argumentations sans équivoque d’ailleurs admis par le président.

    Les cheminots ont interpellé le président sur la question de la réforme de notre régime de retraite, du Fret, des salaires pour recevoir une réponse sans ambiguïté de la part de celui qui explique qu’il faut travailler plus pour gagner, en réalité, moins ! Un débat intéressant s’est installé sur la question du Fret avec les cheminots. Les réponses du président n’ont rassuré personne quant à ses promesses!

    Dans le même temps, des syndicalistes CGT ont été ‘’parqués ‘’ afin de leur interdire l’accès au site. Toute diffusion de tract et d’affichage de nos couleurs ont été également interdites par la police, en nombre, sur les lieux y compris dans la rue, bloquée pour l’occasion.

    C’est, pour nous, une atteinte grave à la liberté d’expression et nous l’avons d’ailleurs dénoncée dans la presse, elle-aussi, laissée à la rue sauf TF1 qui a filmé de l’intérieur tout l’événement !

    Un cortège policier incroyable accompagnait le président.

    Tout déplacement nous a été interdit ce qui a constitué, à notre avis, une atteinte grave à la liberté des droits individuels à toute personne de se déplacer librement.

    Je rapproche cela des atteintes aux droits de grève par la loi sur le service minimum où pouvoirs publics et SNCF s’expriment sur le droit au travail de chacun lors d’un mouvement de grève. Ce qui est valable pour les uns ne l’est plus quand il s’agit des intérêts du gouvernement !

    A nous de faire la démonstration, à l’identique voire plus du 18 octobre, que l’on ne s’en laissera pas compter sur nos revendications par une participation massive à l’action en construction de la mi-novembre conformément au processus revendicatif dans lequel nous sommes lancés depuis le 18 octobre dernier.

    F NE RIEN LACHER SUR LE FOND, AGIR ENSEMBLE PUBLIC / PRIVÉ

    RESTER DÉTERMINÉS

     Pour notre régime de retraite spécial cheminot, pour le développement du Fret, pour l’augmentation de nos salaires et pensions, pour plus de moyens du service public SNCF, pour plus d’emplois à statut !

    Pour tout cela et pour gagner, agissons largement à la mi-novembre avec le public, le privé.

  • LIBERTE SYNDICALE

    Le contrôle judiciaire à l’encontre
    du militant syndical CGT
    Manuel Goncalves est levé !

    Bonne nouvelle pour les libertés publiques et syndicales. La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris par un arrêt en date du 13 septembre 2007 a donné raison à Manuel Goncalves, délégué syndical CGT à Servair 2 en levant le contrôle judiciaire auquel il était astreint.

    La juge d’instruction de Bobigny, Martine Maze-Barthot décidait le 7 juin 2007 de mettre en examen et de placer le militant syndical sous contrôle judiciaire.

    Ces décisions de la magistrate faisaient suite à une plainte de Servair pour " faux et usage de faux " concernant une pétition signée par 330 salariés de l’entreprise dénonçant les atteintes à la liberté d’expression commises par leur employeur.

    Manuel Goncalves sera à deux reprises placé en garde à vue, son domicile perquisitionné, ses ordinateurs saisis. Il sera mis en examen et enfin soumis à un contrôle judiciaire avec les obligations de ne pas sortir sans autorisation préalable du territoire national, se présenter une fois par mois au commissariat de police et ne pas entrer en relation de quelque façon que ce soit avec les 330 signataires de la pétition (une grande partie de ses collègues de travail).

    La juge d’instruction de Bobigny vient d’être sévèrement désavouée. La Cour d’Appel ordonne la mainlevée du contrôle judiciaire considérant que cette mesure " qui a pour effet de paralyser l’exercice de son mandat syndical (ndlr : de manuel Goncalves) n’apparaît dès lors justifiée ni par les nécessités de l’information ni à titre de mesure de sûreté "

    Cette décision condamne une tentative de criminaliser l’activité syndicale ou de faire de la Justice un auxiliaire de répression au service des employeurs.

    Après ce premier succès, l’Union Locale CGT de Roissy et l’Union Départementale CGT 93 appellent toutes celles et ceux qui sont attachés aux libertés fondamentales à poursuivre leurs mobilisations contre toutes les injustices.