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Retourne à l'école !

« Cela démontre que notre mesure était nécessaire »

Parents d'élèves et syndicats dénoncent de gros problèmes d'organisation dans vos cantines. Jean-Christophe Lagarde. Il y a eu des soucis le lendemain de la rentrée, le 9 janvier.
Du jour au lendemain, on est passé de 100 nouveaux demi-pensionnaires à 600... qui se sont inscrits le matin en classe. Forcément, cela a entraîné des retards dans la livraison des repas par notre prestataire (NDLR : la Sogeres) , mais uniquement ce jour-là. Et il n'y a jamais eu de problèmes de sécurité. Dans l'urgence, nous avons demandé à des agents d'aider à l'animation et, depuis, nous avons recruté 22 nouveaux animateurs. On parle aussi de longue attente, de restaurants trop petits, de matériel insuffisant... Les écoles où quelques élèves ont mangé à 13 h 20 ont cumulé
les problèmes. Il faut aussi tenir compte du fait que les 900 nouveaux demi-pensionnaires doivent s'habituer à un nouveau système. Les écoles Dewerpe et Jean-Macé, par contre, manquent réellement d'espace et nous
allons agrandir les cantines. Le principal problème, qui touche encore 7 écoles sur 18, est d'ordre matériel. Nous devons recevoir lundi prochain les plateaux, couverts et assiettes qui manquaient et avons créé trois emplois à plein temps pour le nettoyage. Avez-vous suffisamment anticipé ? Comme pour tout, il faut le temps de l'adaptation. Les problèmes de repas et de personnel sont réglés et, hormis pour les travaux d'extension, tout sera rentré dans l'ordre à la rentrée de février. On nous dit victimes de notre succès. J'en suis au contraire très content. Il démontre que notre mesure était nécessaire. D'ailleurs, nous avons aussi enregistré une hausse dans les cantines des maternelles (NDLR : une cinquantaine selon lui, entre 80 et 100, selon la FCPE) . Vous annonciez un coût de 1,1 million d'euros pour
l'intercommunalité. Cet afflux de demi-pensionnaires entraînera-t-il une augmentation ? Cela nous coûtera 160 000 € supplémentaires. On prendra dans la dotation de l'Etat (NDLR : estimée autour de 600 000 € cette année, entre
1,5 et 1,8 million d'euros en 2008) et on trouvera d'autres endroits pour faire des économies. Cela ne coûtera évidemment pas un centime aux habitants.

Propos recueillis par E.B.

parisien du samedi 20 janvier 2007


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