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FILM - Page 4

  • MILITER N'EST PAS CRIMINEL


    CRIMINALISATION PSA AULNAY par ht93700

    Près de 300 personnes sont venue apporter leur soutien à Agathe Martin, salariée de PSA convoquée par la sûreté territoriale de Bobigny. Des militants de tout le département et des salariés de l’usine d’Aulnay se sont rejoint pour rappeler que les casseurs d’usine ne se trouvaient pas dans les rangs des travailleurs ! A ceux qui subissent la violence sociale, la direction de PSA souhaiterait même leur retirer le droit de revendiquer et de se défendre, c’est scandaleux !

    Le rassemblement de ce matin rappelle s’il le fallait, que les grossières tentatives d’intimidation de la direction de PSA ne feront faiblir ni l’élan populaire de solidarité qui se manifeste, ni la détermination des salariés à défendre leurs emplois. Des milliers d’euros abondent de toute la Seine-Saint-Denis pour aider les grévistes, preuve que la population n’est pas insensible à la lutte des PSA.
    Au vu des récentes déclarations de la direction de PSA, qui continue à vouloir faire passer les militants CGT pour de « dangereux excités », force est de constater qu’elle n’a pas encore retrouvé la sérénité propice à l’ouverture d’un réel dialogue. La direction s’enfonce même dans sa stratégie répressive, puisqu’elle convoque 4 salariés syndiqués, actifs dans le mouvement de grève, mardi 5 février pour des entretiens préalables aux licenciements.

    La CGT appelle à cette occasion (mardi 5 février à 13h30) à un rassemblement de lutte devant le parking de l’usine, pour de nouveau faire entendre les exigences de respect du droit de grève, d’arrêt de toutes les procédures répressives, d’ouverture de réelles négociations qui tiennent compte des revendications des salariés. La solidarité financière de la CGT aux grévistes sera apportée ce mardi.

    Les salariés de PSA, en engageant un mouvement de grève, défendent le droit de travailler, quand les choix de PSA, sa stratégie financière, ses profits dilapidés en dividende, et ses délocalisations, provoquent chômage et désindustrialisation. Faire peser les ravages sociaux des décisions patronales sur la collectivité et criminaliser ceux qui luttent pour leurs emplois et l’avenir industriel du pays, ça suffit !

    D’autres choix sont possibles pour l’emploi, les salaires, l’industrie! Propositions, mobilisations et luttes, toutes les initiatives seront engagées par la CGT pour faire valoir l’intérêt des salariés et  être à l’offensive face à la régression sociale que tente d’imposer le patronat !

  • Marche des fiertés : La CGT avec Magalie


    Marche_des_Fiertes300612 par ht93700

    Magalie notre représentante à la CE UD 93, CE confédération CGT, responsable syndicale départementale à l'UL de Drancy

  • test de la TV WEB CGT DRANCY

    Watch live streaming video from cgtdrancy at livestream.com
  • PSA AULNAY

    PSA Peugeot-Citroën prévoit de fermer l’usine d’Aulnay en janvier 2014. Ce sont ainsi  3 300 embauchés et intérimaires qui risquent de vivre ce que vivent des centaines de milliers de travailleurs dans tout le pays : suppressions d’emplois, licenciements, fermetures d’usine. Cela ne peut plus durer !

    Surcharger de travail les uns et envoyer au chômage les autres

    Pour faire plus de profit, voilà la logique qu’il faut combattre !

    PSA veut transférer toute la production de la C3 d’Aulnay à l’usine de Poissy et à Mulhouse. Le plan est simple : faire tourner les usines de Poissy et de Mulhouse 24H/24, 7jours /7, et fermer Aulnay.

    La direction veut surcharger de travail les ouvriers de Poissy et de Mulhouse et leur imposer des horaires de travail inhumains comme le travail de nuit ou le VSD (Vendredi, samedi dimanche) et envoyer à Pôle Emploi les milliers de salariés d’Aulnay.

    Les salariés de PSA revendiquent une répartition des productions entre les usines du groupe pour que tout le monde puisse travailler.

    PSA une entreprise riche à milliards

    PSA est loin d’être en faillite. En 2011, malgré la crise, PSA a failli égaler son propre record de ventes

    mondiales de voitures de 2010. M. Varin, le PDG de PSA, l’homme qui touche 9 000 € par jour week-end compris, ose se vanter des fabuleux profits de l’entreprise en période de crise : PSA dispose ainsi d’une trésorerie de 11 milliards d’euros !!!

    Tout cet argent est le fruit du travail de milliers de salariés et doit servir à financer le maintien de tous les emplois y compris celui de l’ensemble des intérimaires.

    L’aide publique à PSA va servir à fermer Aulnay

    Le gouvernement a déversé des milliards d’aides publiques (prêts de 3 milliards à taux réduit, crédit impôt recherche, dégrèvement fiscaux, allègements de cotisations sociales, prime à la casse, …).

    Avec la fermeture de PSA Aulnay, toute la population est attaquée

    La fermeture de l’usine aurait des conséquences sociales dramatiques pour les populations et affaiblirait durement l’économie du département que cela soit pour les commerçants, les services publics, les emplois induits etc. Aux 3 300 emplois de PSA Aulnay, il faut ajouter les emplois des sous-traitants et des fournisseurs. Ce sont plus de 10 000 emplois qui sont concernés. Comment faire pour retrouver du travail dans un département déjà ravagé par le chômage !

    Le devenir de l’Usine PSA d’Aulnay est l’affaire de tous ! Notre outil industriel ne se fera pas dépecer par la prédation des actionnaires !

    Contre la fermeture de PSA, pour ne rien lâcher !

    "PSA ne dit pas clairement les choses", a regretté Marie-George Buffet du PCF. "Je dis aux candidat-président ou au président-candidat - je me fiche de l’ordre - que son ministre de l’Industrie doit maintenant agir auprès de la direction et lui demander réellement ce qu’il compte faire pour le maintien du site à PSA-Aulnay. Parce que pour nous ce serait un tsunami social"

    "Les travailleurs ont raison de se mobiliser avant que PSA n’annonce une fermeture", a estimé Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière.

    L’arrêt de la production à Aulnay "serait une catastrophe humaine. Et pour la ville, ce serait une catastrophe financière, plusieurs millions d’euros payés par PSA au titre de la taxe professionnelle manqueraient au budget municipal", a renchéri le maire PS, Gérard Ségura.