En Seine-Saint-Denis les exemples de répressions ne manquent pas : Henri Tamar, militant syndical chez les territoriaux de Drancy, Ali Bettahar lui aussi militant syndical, poursuivi par le magasin Attac de Villepinte ou la réquisition par le sous-préfet de Roissy des grévistes de CBS parce que leur grève portait, selon lui, " atteinte à l’économie nationale ", des représentants du personnel des entreprises H&M et Eurofromage subissent des discriminations syndicales à la suite d’actions militantes, on empêche un représentant de siéger dans des instances syndicales interprofessionnelles et des organismes de l'état de même que des militants syndicaux s'exprimant dans les médias sont aujourd'hui menacés de licenciement .
Les pouvoirs publics à plusieurs reprises ont été interpellés sur la recrudescence de la répression syndicale dans ce département.
Ces faits sont-ils annonciateurs de mesures visant à restreindre le droit syndical ou le droit de grève dans les entreprises ?
Dans la période, les organisations de la Seine-Saint-Denis réitèrent ces exigences :
Favoriser le respect de la démocratie à l’entreprise, ce qui nécessite le respect des droits collectifs et individuels ;
Enfin, les UD demandent aux pouvoirs publics d’intervenir plus promptement vers les directions d’entreprises et les collectivités, quand des atteintes aux droits syndicaux sont constatées.
Les syndicalistes posent les vraies questions. Celles que le patronat et gouvernement ne veulent pas entendre : la question des salaires, de la précarité, de la pénibilité au travail, de travailler tous et non plus.
Il faut défendre le droit de s’exprimer, de revendiquer de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail !
La démocratie doit être respectée dans les entreprises !
L'ensemble des organisations présentes s'engagent à faire connaître toutes les atteintes aux libertés syndicales et à agir pour les faire respecter