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  • Revue de préssé

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    podcast"Monsieur le Maire nous avait dit..." par la compagnie des oubliés


    Greve dans les cantines des ecoles
    REPAS FROIDS au menu hier dans les cantines des écoles de Drancy : les agents techniques en charge de la restauration scolaire étaient en grève pour réclamer une prime, et protester contre le surcroît de travail depuis la gratuité instaurée le 8 janvier.
    Hier matin, devant la mairie, une petite centaine d'agents communaux s'est rassemblée sous l'oeil des caméras de télévision. " Nous réclamons notre indemnité d'exercice de mission de préfecture (IEMP), une prime de 100 euros que touchent déjà les agents techniques du Bourget. Nous appartenons à la même communauté de communes, nous voulons les mêmes droits ! " lance Henri Tamar, responsable de l'union locale CGT de Drancy. A cette grève prévue depuis le mois de décembre sont venus se greffer les mécontentements liés à la gratuité des cantines, qui ont vu arriver 900 enfants supplémentaires. " Nous demandons 18 agents de plus, un par école, pour répondre à cet afflux ", poursuit le cégétiste. Muriel et ses collègues de l'école Joliot-Curie, elles, sont venues " pour la prime ". " Nos salaires plafonnent à 1 200 euros net primes comprises ", justifient les cantinières.
    Selon Jean-Christophe Lagarde, député-maire UDF de Drancy, qui a relevé " 22 grévistes sur 85 agents ", cette nouvelle prime coûterait 1,5 million deuros à la ville. " Il faudrait augmenter les impôts de 5%, je peux très bien organiser un référendum pour demander aux Drancéens ce qu'ils en pensent ", ironise l'élu. Pour faire face à la saturation de certaines cantines, le réfectoire de l'école Dewerpe sera agrandi pendant les vacances de février. Et à l'école Jean-Macé où les aménagements ne pourront être réalisés avant 2008, la ville compte solliciter le conseil d'école pour modifier les
    horaires des cours.
    Marjorie Corcier
    Parisien 30 1 2007

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    Libération mardi 30 janvier 2006


    Au début, les parents n'y ont pas cru. Jean-Christophe Lagarde, député-maire (UDF) de Drancy, venait d'annoncer la cantine gratuite pour tous les élèves de primaire de sa ville. C'était juste après Noël. Le lundi de la rentrée, 500 élèves supplémentaires ont déjeuné à l'école. «Et le bouche à oreille a fonctionné», raconte Henri Tamar, représentant CGT des agents territoriaux.
    Hier, ils étaient presque 900 de plus qu'en 2006 à déjeuner sur place. «On s'attendait à voir arriver 450 demi-pensionnaires de plus, explique le maire. On se retrouve avec le double, toute une partie de la misère sociale qui avait été ignorée jusque-là.»

    Croque-au-sel. Le problème, c'est que l'infrastructure et le personnel ne semblent pas avoir suivi. Alors, hier, c'était pique-nique : tomate à la croque-au-sel, chips et sandwich pour tout le monde. Les agents techniques et le personnel des cantines de Drancy étaient en grève pour obtenir une prime de 2 200 euros annuels et dénoncer leurs conditions de travail. Mille enfants de plus et seulement trois personnes en renfort pour les servir, ont calculé les membres de la CGT ou des parents d'élèves. «Le maire avait dit que ce temps de cantine serait un temps d'éducation, pour éviter les
    problèmes d'obésité», se souvient Thierry Bégasse, vice-président FCPE du primaire sur la commune. Impossible avec un éducateur pour 43 élèves, constate-t-il. «Avant, il y avait un éducateur pour 32 enfants, raconte Henri Tamar. On pouvait faire de la pédagogie.» Plus le temps maintenant. Plus le temps non plus, disent-ils, de nettoyer les plateaux, «on peut seulement les essuyer, c'est moins hygiénique», continue Henri Tamar.
    Même le temps pour manger s'est réduit. Le réfectoire et les fours qui réchauffent les plats sont trop petits. Les CM2, souvent les derniers dans l'ordre de passage, ne peuvent aller manger qu'à 13 h 20-13 h 30, soit l'heure à laquelle ils devraient déjà être sortis. Les instituteurs les plus souples leur disent de ne pas se précipiter et de finir de déjeuner tranquilles. Ce n'est pas toujours le cas : «A force d'entendre "dépêche-toi, dépêche-toi", certains vomissent, continue Henri Tamar, ça fait donc plus de temps passé par les agents à nettoyer.» «Contrepartie». Jean-Christophe Lagarde le reconnaît : «En étant à l'avant-garde, on essuie les plâtres. On a des problèmes d'adaptation, mais qui sont en passe d'être réglés.» Des plateaux supplémentaires devraient arriver dès aujourd'hui, des travaux d'extension sont prévus, des ajustements horaires pour augmenter le temps de repas vont être mis en place. A ces difficultés est venue s'ajouter une autre polémique, après que les services sociaux de la mairie, qui aimeraient bien connaître un peu plus ces nouveaux demi-pensionnaires, «ont envoyé une lettre leur demandant devenir s'inscrire avant le 1er février avec des papiers d'identité, des bulletins de salaires et un revenu d'imposition, dénonce Thierry Bégasse de la FCPE. Pourquoi, puisque la cantine est gratuite ? Il existe d'autres moyens pour repérer les familles en difficulté.» Le maire explique qu'il a besoin de ce recensement pour «faire un bilan social» et pointer des «questions d'organisation pratique, par exemple pour prévoir le nombre de menus sans porc».  «C'est la seule contrepartie que je leur demande», insiste-t-il. Mais le doute est installé, la CGT craint que ce recensement serve à «établir des critères pour faire un choix à un moment donné».

     

    Le succès de la gratuité de la cantine à Drancy crée des problèmes
    d'organisation
    LE MONDE | 30.01.07 | 15h12  .  Mis à jour le 30.01.07 | 15h12


    Radis rose, croquant de concombre, ravioli de volaille à l'italienne : ce
    lundi 29 janvier, le menu proposé à la cantine était tentant. Mais les
    élèves de l'école primaire Jean-Macé, à Drancy (Seine-Saint-Denis), ont dû
    se contenter d'un repas froid. Dans cet établissement scolaire, l'un des
    plus importants de la ville, les neuf personnes chargées de la cantine et du
    ménage avaient répondu à l'appel à la grève de la CGT. Comme l'avaient fait,
    sur toute la commune, une centaine d'agents techniques et administratifs.

    Le préavis de cette grève, visant à dénoncer "la détérioration des
    conditions de travail" des agents techniques de Drancy et à réclamer une
    prime mensuelle de 200 euros au titre de "l'indemnité d'exercice de mission
    des préfectures", avait été déposé fin décembre 2006. Soit plusieurs jours
    avant la décision, annoncée le 4 janvier par les maires UDF de Drancy et Le
    Bourget, de rendre la cantine gratuite pour tous, à partir du 8 janvier,
    dans les écoles primaires de ces deux communes (Le Monde du 6 janvier). La
    CGT n'en comptait pas moins sur la mobilisation des personnels des cantines
    des établissements scolaires de la ville, débordés depuis la rentrée par un
    afflux de 900 enfants supplémentaires. Dont 100 pour la seule école
    Jean-Macé, où 350 des 435 élèves inscrits mangent désormais sur place.

    DÉPLACER LA BIBLIOTHÈQUE

    Murs repeints de frais, tout en jaune et bleu, il est pourtant bien joli, ce
    réfectoire. Mais il n'est équipé que d'une seule rampe de service, et de
    plans de travail petits et incommodes. Et il ne suffit pas d'augmenter le
    personnel pour accueillir correctement cent demi-pensionnaires de plus. Ni
    de casser les murs comme cela sera fait dans une école voisine. Il faut
    déplacer la salle de bibliothèque, construire de nouveaux locaux, engager
    des travaux de fond. Autant dire s'armer de patience.
    "Sur les dix-sept réfectoires d'écoles primaires de la commune, sept ont
    connu des difficultés matérielles d'adaptation après l'instauration de la
    gratuité des repas, dénombre Jean-Christophe Lagarde, député et maire UDF de
    Drancy. Il a fallu changer un four ici, là un lave-vaisselle... Mais la
    plupart de ces problèmes sont déjà résorbés, ou en passe de l'être." Sauf à
    Jean-Macé, où la capacité d'accueil, reconnaît-il, "a été très largement
    dépassée".
    La solution ? En attendant les indispensables travaux (prévus pour l'été
    2008), elle pourrait passer par un réaménagement des horaires. Dans les
    écoles de la commune, les cours commencent à 9 heures. S'ils débutaient une
    demi-heure plus tôt, cela laisserait deux heures de temps libre pour le
    déjeuner, au lieu d'une heure trente actuellement. Ainsi, les derniers
    élèves à être servis cesseraient-ils d'avoir vingt minutes de retard sur les
    cours de l'après-midi. Une mesure qui satisfait le représentant de la FCPE -
    principale fédération de parents d'élèves à Drancy -, mais qui poserait un
    autre problème : hormis la petite demi-heure passée au réfectoire, les
    enfants n'auraient pas d'autre lieu d'accueil, durant ces deux heures, que
    la cour de récréation.
    Catherine Vincent

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    Article paru dans l'édition du Monde du 31.01.07
     

     

  • Drancy Inquiétude autour des cantines gratuites

    TROIS SEMAINES après l'instauration par les maires UDF de Drancy et du Bourget de la cantine gratuite dans toutes lesécoles primaires, cette première hexagonale provoque toujours inquiétudes et interrogations parmi les parents d'élèves et les enseignants. Ils étaient une cinquantaine hier soir (en grande majorité de Drancy) à les exprimer lors de la réunion publique organisée par la FCPE, la FSU Snuipp et CGT. Parents et enseignants de plusieurs écoles de Drancy ont confirmé ce que ces derniers relataient, il y a une semaine.
    L'afflux de 900 nouveaux demi-pensionnaires provoque des perturbations : temps de repas écourté, attente allant jusqu'à une heure et demie pour les derniers servis, classes énervées l'après-midi. Une directrice s'inquiète d'accueillir dans le réfectoire plus d'enfants que la commission de sécurité ne l'y autorise, une enseignante assure que son école a perdu six heures de cours à cause des retards. Pour autant, ils ne veulent pas que cette mesure s'arrête. « On veut juste trouver des solutions pour améliorer la situation et avoir des explications », précise le président de la FCPE Drancy, Gérard Gressin, qui évoque un courrier de la ville de Drancy du 19 janvier qui remettrait en cause la gratuité pour tous. Cette lettre annonce qu'elle ne sera pas applicable à partir du 1 e r février aux familles qui ne déjeunaient pas à la cantine avant le 8 janvier et qui ne se seraient pas présentées en mairie avec leur avis d'imposition et leurs trois derniers bulletins de salaire.

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    DRANCY, HIER. Parmi les sujets d'inquiétude, ce courrier brandi par le président de la FCPE locale, Gérard Gressin, lors d'une réunion publique. Il remettrait en cause la gratuité des cantines pour tous.   (LP/ERIC BUREAU.)

    E.B.

    Le Parisien , samedi 27 janvier 2007

     

    Le personnel lui sera en grève, lundi 29 janvier 2007 pour de meilleurs conditions de travail et pour la reconnaissance de leur prime d'IEMP de 100 € mensuel.

  • Drancy victime du succès des cantines gratuites

    EN LANÇANT avec son voisin du Bourget, Vincent Capo-Canellas, la restauration gratuite pour tous dans les écoles primaires, le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, espérait motiver les familles. Il est servi. Deux semaines après la mise en place de ce dispositif pilote, dans le cadre de la toute nouvelle intercommunalité qui lie les deux villes UDF, les cantines des 18 écoles de Drancy accueillent chaque midi en moyenne 900
    nouveaux demi-pensionnaires. Alors que les élus en attendaient au maximum 400. Cet afflux, qui touche
    dans une moindre mesure Le Bourget (entre 30 et 45 élèves supplémentaires par jour, répartis sur deux écoles, qui avaient déjà 90 % de demi-pensionnaires), en fait déchanter certains. La CGT, le syndicat d'enseignants FSU-Snuipp et les parents d'élèves de la FCPE de Drancy, qui approuvaient la mesure des deux maires pour ses vertus sociales, en dénoncent aujourd'hui ses « graves conséquences » : restaurants et matériels sous-dimensionnés, repas et couverts en nombre insuffisant, employés municipaux appelés en urgence pour suppléer les animateurs... Le président de la FCPE de Drancy, Gérard Gressin, cite plusieurs écoles où les enfants ne mangent pas avant 13 h 20, et doivent donc patienter plus d'une heure et quart dans la cour. Des situations confirmées, sous couvert d'anonymat, par des directeurs d'école. « Cela pose non seulement des problèmes de sécurité et d'hygiène, mais aussi de stress pour les enfants, qui doivent manger à toute vitesse, dit-il. Quand ils mangent... J'ai reçu un message d'une maman dont l'enfant en CM 2, au dernier service, n'avait eu qu'une moitié de viande et de haricots. »
    « Des problèmes de sécurité et d'hygiène mais aussi de stress pour les enfants » « Dans une école, il manquait dix repas encore hier (NDLR : jeudi) et les enfants ont dû partager la soupe qui restait, ajoute le responsable du Snuipp, François Chelers. Moi-même, je réfléchis à retirer ma fille de la cantine. Elle se jette sur le goûter en rentrant parce qu'elle ne mange pas assez. Si la cantine gratuite c'est au rabais, ça ne m'intéresse pas. Je préfère payer si le repas est de qualité. » Selon le syndicaliste, le dispositif poserait aussi des problèmes aux enseignants. « Ils se plaignent d'avoir en classe des enfants plus excités, parce qu'ils ne déjeunent pas dans de bonnes conditions. Les retards de la cantine ont même provoqué des retards dans les cours. » « Le dispositif a été mal organisé et mal anticipé, résume Henri Tamar, des territoriaux CGT. Si le maire avait organisé une concertation, on aurait évité de nombreux problèmes. Parents d'élèves et syndicats organiseront vendredi prochain, à 18 heures, à la bourse du travail, une réunion publique pour faire le point.

    Le jour de la rentrée, les 18
    cantines de Drancy comptaient une centaine de nouveaux convives. Depuis, la
    fréquentation moyenne est passée à 900 élèves. (LP/E.B.)

    Eric Bureau

    parisien du 20 janvier 2007

  • les comptes ne sont pas bons !!!!

    Réflexion sur les écrits de Lagarde dans le parisien
    3 emplois à temps plein pour nettoyer 1000 couverts de plus ???
    ils étaient  donc avec 3000 repas avant 9 agents dans les 18 écoles ????
    soit 1 demi poste pour le nettoyage avant...
    Ouf avec c'est 3 nouveaux tous va marcher !!!!
    et oui il le dis le probleme de repas et personnel est réglé !!!
    EXERCICE :
    Lagarde annonce 1,1 millions deuros pour 4000 repas
    nous ajoutons 1000 repas et ça ne coute que !!!!
    160 000 €uros !!! de plus et pas d'impot de plus surtout !!!!
    moi j'ai 275 000 euros en rapport de calcul très simple....
    sans compté les moyens humains et matériel bien sur !!!
    On donne combien comme note à Monsieur le Député Maire ???

  • Retourne à l'école !

    « Cela démontre que notre mesure était nécessaire »

    Parents d'élèves et syndicats dénoncent de gros problèmes d'organisation dans vos cantines. Jean-Christophe Lagarde. Il y a eu des soucis le lendemain de la rentrée, le 9 janvier.
    Du jour au lendemain, on est passé de 100 nouveaux demi-pensionnaires à 600... qui se sont inscrits le matin en classe. Forcément, cela a entraîné des retards dans la livraison des repas par notre prestataire (NDLR : la Sogeres) , mais uniquement ce jour-là. Et il n'y a jamais eu de problèmes de sécurité. Dans l'urgence, nous avons demandé à des agents d'aider à l'animation et, depuis, nous avons recruté 22 nouveaux animateurs. On parle aussi de longue attente, de restaurants trop petits, de matériel insuffisant... Les écoles où quelques élèves ont mangé à 13 h 20 ont cumulé
    les problèmes. Il faut aussi tenir compte du fait que les 900 nouveaux demi-pensionnaires doivent s'habituer à un nouveau système. Les écoles Dewerpe et Jean-Macé, par contre, manquent réellement d'espace et nous
    allons agrandir les cantines. Le principal problème, qui touche encore 7 écoles sur 18, est d'ordre matériel. Nous devons recevoir lundi prochain les plateaux, couverts et assiettes qui manquaient et avons créé trois emplois à plein temps pour le nettoyage. Avez-vous suffisamment anticipé ? Comme pour tout, il faut le temps de l'adaptation. Les problèmes de repas et de personnel sont réglés et, hormis pour les travaux d'extension, tout sera rentré dans l'ordre à la rentrée de février. On nous dit victimes de notre succès. J'en suis au contraire très content. Il démontre que notre mesure était nécessaire. D'ailleurs, nous avons aussi enregistré une hausse dans les cantines des maternelles (NDLR : une cinquantaine selon lui, entre 80 et 100, selon la FCPE) . Vous annonciez un coût de 1,1 million d'euros pour
    l'intercommunalité. Cet afflux de demi-pensionnaires entraînera-t-il une augmentation ? Cela nous coûtera 160 000 € supplémentaires. On prendra dans la dotation de l'Etat (NDLR : estimée autour de 600 000 € cette année, entre
    1,5 et 1,8 million d'euros en 2008) et on trouvera d'autres endroits pour faire des économies. Cela ne coûtera évidemment pas un centime aux habitants.

    Propos recueillis par E.B.

    parisien du samedi 20 janvier 2007