Pour le encore ( Le Président du CHS a refusé de traiter la question CGT des PTI (protection des travailleurs isolés ) au dernier CHS. La CGT avait demandé une étude de réorganisation pour réduire les dangers du travailleur isolé.
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Pour le encore ( Le Président du CHS a refusé de traiter la question CGT des PTI (protection des travailleurs isolés ) au dernier CHS. La CGT avait demandé une étude de réorganisation pour réduire les dangers du travailleur isolé.
La direction de Carrefour a formulé mercredi, lors d'une rencontre avec les syndicats, de nouvelles propositions salariales, à la suite de la grève de samedi dernier, suivie dans de nombreux hypermarchés de l'enseigne, a-t-on appris auprès du groupe et des syndicats.
Jean-Luc Masset, directeur des ressources humaines de Carrefour hypermarchés (65.000 salariés), a détaillé à l'AFP les mesures désormais soumises à la signature des syndicats: augmentation des salaires de 2% au 1er mars, prime exceptionnelle de 200 euros nets, et remise de 10% sur les achats dans l'enseigne (contre 7% aujourd'hui).
"Nous avons aussi proposé que les heures de grève de samedi soient récupérées, de sorte qu'il n'y ait pas de perte de rémunération", a indiqué M. Masset.
Enfin, la direction s'est engagée à renégocier d'ici la fin de l'année la prime "vacances", qui selon M. Masset correspond actuellement à environ un demi-mois de salaire.
"Nous avons convenu de faire évoluer cette prime d'ici la fin de l'année, a-t-il ajouté.
FO, premier syndicat de l'entreprise, a qualifié de "plutôt favorables" ces nouvelles propositions, tout en précisant que ses sections locales allaient être consultées pour déterminer une position définitive.
"Si on devait avaliser les mesures salariales, la direction doit bien garder à l'esprit que d'autres sujets urgents restent sur la table, notamment l'emploi et l'organisation du travail, et le projet de scission du groupe en trois entités", a déclaré à l'AFP Dejan Terglav, délégué FO.
"Nous sommes totalement opposés à cette scission" qui pourrait voir le groupe de distribution être partagé entre le maxi discount (enseigne Dia), une foncière détenant l'immobilier, et le reste (hypermarchés et magasins de proximité). Les actionnaires doivent voter sur ce projet en juin.
Sur les salaires, la CGT a estimé que malgré des "avancées", les propositions étaient "loin d'être suffisantes". "La direction n'a pas entendu notre appel", a commenté Franck Gaulin, délégué CGT.
"Avec une inflation à 2% et une prime d'intéressement qui avait disparu faute de renouvellement de l'accord d'entreprise, finalement les nouvelles propositions nous permettent de récupérer ce qu'on avait perdu, pas plus", a estimé M. Gaulin.
"Nous allons nous concerter avec les autres syndicats pour décider de la suite", a-t-il conclu.
Les syndicats ont jusqu'au 22 avril pour signer le projet d'accord salarial.
Les négociations salariales étaient terminées chez Carrefour, mais les syndicats les ayant jugées "minimalistes" avaient appelé conjointement - un fait inhabituel - à la grève samedi dernier.
Le mouvement avait perturbé le fonctionnement de nombreux supermarchés.
Nicolas Sarkozy chez Alcan (Issoire) par Clermont1ere
A l'instar des bad-boys du foot, notre président fait maintenant dans la provocation physique, espérant sans doute une réplique qui en ferait une victime, en oubliant juste une petite chose : sur ce terrain c'est nous qui sommes les arbitres !
Nicolas Sarkozy visitait jeudi 7 avril l’usine Alcan à Issoire, un délégué CGT a commis le crime de lèse-majesté en refusant de serrer la main du Président de la République, l’incident s’est produit alors que des syndicalistes remettaient une lettre ouverte au chef de l'Etat.
Sarkozy "m’a provoqué en partant" par Europe1fr
Christian Lacoste délégué CGT a déclaré au micro d’Europe 1 : "Serrer la main au Président, je pense que c’était trahir des millions de Français". Le Président quant à lui, lui a répondu qu’il ne parlait pas aux gens qui ne lui serraient pas la main ! Le militant a rajouté qu'il ne se voyait pas saluer un homme qui n’a pas écouté le peuple lors des manifestations contre la reforme des retraites, entraînant des millions de personnes dans les rues.
Juste avant son départ, Nicolas Sarkozy s'est conduit comme un gamin frustré en lui assénant volontairement un grand coup d’épaule. Une provocation à laquelle le délégué n’a évidemment pas répondu afin de ne pas créer un scandale.
Le responsable Force Ouvrière a déclaré, en prenant ses distances avec celui de la CGT : "quand le chef de l’Etat se déplace, il faut le respecter". Et quand le chef de l'Etat se conduit comme un sale gosse ? On l'envoie en centre fermé ?
La direction de l'usine n’a souhaité faire aucun commentaire sur l’incident.