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un président qui agresse les manifestants

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Face à la nouvelle mobilisation massive du 15 mai, le Président de la République répond par l’agression, l’heure est à amplifier le mouvement

La journée de grève et de manifestations du 15 mai a connu un retentissement considérable :
450.000 manifestants sur toute la France et des taux de grévistes atteignant – ou dépassant – dans bien des cas les 50 % (ainsi, il y a eu 40 à 45 % de grévistes sur l’ensemble de la Fonction publique de l’Etat), chiffres réels qui battent en brèche les estimations médiatiques et rocambolesques du Gouvernement :
Pour toute réponse à cette nouvelle et massive journée d’action, les personnels, lycéens et étudiants ont eu droit à une véritable provocation du Président de la République. En effet, si ce dernier n’a pas soufflé mot des réponses à apporter aux légitimes exigences portées ce 15 mai, il a exprimé son souhait de faire promulguer une loi avant l’été visant à limiter l’exercice du droit de grève à l’Education Nationale.
Une telle déclaration est à l’opposé de ce qu’attendent, depuis des mois, toutes celles et ceux qui se mobilisent pour une Fonction publique encore mieux au service de l’ensemble des citoyens.
Dans ces conditions, pour la CGT, forte du succès du 15 mai, l’heure est plus que jamais à amplifier
la mobilisation et à l’inscrire dans la durée.
La Restriction Générale des Politiques Publiques et la restriction du droit de grève ne doivent pas passer !
D’ores et déjà, nous appelons les personnels de la Fonction publique à participer à la journée d’action du 22 mai pour de meilleures retraites.
Nous proposons de construire de nouvelles étapes du mouvement début juin, en particulier, à l’occasion de la première lecture à l’Assemblée Nationale du projet de loi dit sur « les mobilités et les parcours professionnels ».
Dès cet après-midi, c’est cette volonté de développer et de renforcer encore la mobilisation – par tous les moyens - que nous porterons à la rencontre unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique.
 
(NDLR L'article du Parisien du 16 mai 2008 ne précise pas qu'entre 70 et 100 personnes étaient présentes, une délégation de 15 personnes, (syndicats CGT, FSU, SNES, Lycéens, collégiens, FCPE) a été reçu par M.Bodin, Adjoint au maire chargé à l’éducation. Chaque personne a pu exprimé son point de vue sur la politique éducative actuelle ainsi que sur le service minimum mis en place par la mairie sans avis du CTP(*). Les réponses données par M.Bodin ont forcément été décevantes pour une grande majorité. En effet, M.Bodin a précisé le point de vue de la mairie sur le budget accordé aux élèves et aux écoles du premier degré, sur le service minimum, sur les locaux prêtés par la mairie pour les stages de remédiation pendant les vacances scolaires… Précisions souvent peu convaincantes… Mais il n’a pas pu apporté de réponses sur les interpellations que l’ont a faite à destination de M.Lagarde concernant son rôle de député à l’assemblée nationale. En conséquence, plusieurs intervenants ont demandé à ce que M.Lagarde apporte au plus vite des réponses à nos interventions. Celui ci était à BFM pour répondre aux journalistes sur l'actualité  qui met principalement en avant le congrès du Nouveau Centre à Nimes. Merci pour le respect des administrés... (Un préavis de grève prévoyait 8 jours avant, la demande  d'entretien).
(*) CTP comité technique paritaire (avis obligatoire pour tout vote du conseil municipal statuant sur l'organisation du travail des agents territoriaux) la délibération municipal (et convention) est considéré illègale par le juge administratif si l'avis n'existe pas. 
 

 

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